La bronchoscopie est une méthode d’examen et de traitement des voies respiratoires. Elle consiste à introduire un tube fin ou un aspirateur de mucosité par la bouche ou le nez, à le pousser à travers le larynx et à le faire passer par la trachée dans les grandes bronches. À l’extrémité de l’appareil se trouve une source de lumière et une caméra vidéo qui permet au médecin et aux assistants de suivre en direct la progression de l’examen via un écran. Vous voulez en savoir plus ? Lisez la suite !

Quand utiliser une bronchoscope ou un aspirateur de mucosité ?

Comme fonctionnement, un canal à l’intérieur de l’Aspirateur de mucosité permet d’aspirer le mucus à des fins de diagnostic ou de le rincer avec une solution saline physiologique. Il est également possible d’utiliser des pinces et des aiguilles à biopsie pour prélever des échantillons de tissus.

L’utilisation de cette bronchoscope dépend de l’apparition des symptômes suivants : toux chronique pour laquelle aucune autre cause (allergie, infection, reflux acide gastrique avec brûlures d’estomac, certains médicaments pour la tension artérielle) n’a été trouvée pendant plusieurs semaines, crachats de sang, maladies du tissu pulmonaire (par exemple augmentation du tissu conjonctif ou fibrose pulmonaire), diminution de la ventilation de certaines parties des poumons à la radiographie (par exemple gonflement inflammatoire des muqueuses, mucus épais, corps étrangers), tumeur pulmonaire ou bronchique, développements des bronches avec rétention de mucus, pour le rinçage et l’isolement des germes.

Réalisation de la bronchoscopie

Une bronchoscopie ne dure en général pas plus de 15 minutes. Une fois que le patient est plongé dans un état proche du sommeil par une injection d’anesthésie, le médecin commence l’examen en introduisant l’aspirateur de mucosité par la bouche et le larynx dans les grandes voies respiratoires. Les assistants distribuent les composants de l’appareil, rincent les voies respiratoires, s’occupent de la patient. Ils surveillent les mesures vitales de la patiente pendant toute la durée de l’examen.

Le patient est allongé sur un lit, détendu. Le larynx est rendu moins sensible par un spray anesthésiant local. L’administration d’un sédatif plus fort rend le patient très somnolant et il ne remarque pas grand-chose de l’examen. Via l’appareil, le médecin applique à nouveau un anesthésique local sur le larynx avant le passage et dans les différentes sections des voies respiratoires. Les données vitales du patient sont affichées sur l’écran tout au long du processus. Afin d’assurer l’oxygénation, de l’oxygène concentré est administrée par une sonde nasale pendant toute la durée de l’examen.

Selon les résultats, des échantillons de mucus ou des biopsies de muqueuse sont prélevés. La plupart du temps, on procède également à un « lavage broncho-alvéolaire », c’est-à-dire à un rinçage des voies respiratoires. Pour ce faire, entre 60 et 100 ml de solution saline sont introduits dans une bronche segmentaire, puis aspirés et recueillis après un court délai d’attente.

Les cellules des voies respiratoires contenues dans cette solution de rinçage sont analysées sur le plan immunologique et fournissent des informations sur des maladies pulmonaires inflammatoires spécifiques telles que la sarcoïdose ou l’inflammation des alvéoles pulmonaires.